La Fédération PRG du Lot communique :
Dominique ORLIAC, Vice-Présidente Nationale du Parti Radical de Gauche, en campagne à l’heure actuelle pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains sous la bannière commune du PS/PRG/MRC désapprouve totalement les déclarations floues et ambiguës du National . " Ces déclarations n’ont fait l’objet d’aucune concertation, délibération, ni même information préalable des instances du PRG. En ma qualité de vice-présidente nationale, j’en porte témoignage. La Fédération du Lot, les militants, les adhérents comme moi-même les désapprouvons.
Elles n’engagent en aucune façon le Parti Radical de Gauche.
Le PRG a participé activement, dès le 1er tour, à la campagne de Ségolène ROYAL. L’engagement à gauche de ses élus lotois et de ses militants est indiscutable. Nous entendons plus que jamais y demeurer fidèles.
Le fonctionnement de la Vème République c’est encore un camp contre un autre. J’appartiens à celui de la Gauche pour faire battre celui de la Droite !
Nous avons tous conscience qu’il faut reconstruire une " autre maison " avec nos alliés. Chacun sent bien qu’une profonde recomposition politique doit se faire dans les prochains mois autour du Parti Socialiste, autant les Radicaux de Gauche, que les Verts, que les Chevènementistes, voire au-delà.
En déposant ma candidature, j’ai signé mon engagement financier pour mon adhésion, si j’étais élue, à l’association des parlementaires Socialistes et Radicaux de Gauche. Je tente chaque jour de brandir le drapeau d’une Gauche rassemblée et unie dans ce département, autour de ses leaders lotois.
Les radicaux valoisiens sont incarnés par le Maire de Cahors ! Qui peut penser un seul instant, dans l’esprit de reconquête qui anime le Parti Socialiste et les Radicaux de Gauche que je puisse personnellement me retrouver à ses côtés? Avec les socialistes, nous le combattrons et j’y prendrai toute ma part. "
Orliac
Six députés sortants PRG sur neuf se sont opposés mercredi à l'initiative annoncée la veille par le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet, d'un rapprochement avec le Parti radical associé à l'UMP, et réitéré l’engagement à gauche" du parti.
"Nous désapprouvons les déclarations" de Jean-Michel Baylet qui "n'engagent en aucune façon le Parti radical de gauche", affirment les six parlementaires dans un communiqué.
Ils rappellent que le PRG a "activement participé dès le premier tour à la campagne de Ségolène Royal" et "l'engagement à gauche de ses élus et de ses militants est indiscutable". "Nous entendons évidemment y demeurer fidèles", ajoutent-ils.
Selon eux, "les déclarations de Jean-Michel Baylet à la sortie du bureau de Nicolas Sarkozy appelant au rapprochement des radicaux de droite affiliés à l'UMP et des radicaux de gauche n'ont fait l'objet d'aucune concertation, délibération, ni même information préalable des instances du PRG".
Les signataires sont Gérard Charasse, député de l'Allier, Joël Giraud (Hautes-Alpes), François Huwart (député-maire de Nogent le Rotrou), Chantal Robin-Rodrigo (Hautes-Pyrénées), Emile Zucarelli (député-maire de Bastia) et Roger-Gérard Schwartzenberg (député-maire de Villeneuve-Saint-Georges). Ce dernier avait déjà souligné mercredi son opposition à l'initiative de M. Baylet.
Christiane Taubira, députée PRG de Guyane, actuellement dans sa circonscription, n'a pu être jointe, indique-t-on dans l'entourage des signataires.
A l'issue de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, M. Baylet avait affirmé qu'il prendrait des "initiatives" dès après les législatives pour un rapprochement avec le Pari radical co-présidé par Jean-Louis Borloo, pour créer "une grande force centrale". Le PS a aussitôt réagi en demandant "des éclaircissements" au président du PRG. Le PS et le PRG sont liés par un accord qui réserve 32 circonscriptions au parti de M. Baylet.