Vingt-sept pays s’apprêtent à fêter le cinquantième anniversaire du Traité de Rome, l’un des premiers grands événements de la construction européenne. Le Conseil général du Lot a lancé les cérémonies de commémoration en organisant ce jeudi 15 mars deux manifestations autour de Maurice Faure, dernier signataire vivant du Traité de Rome.
A 10 heures au Conseil général (place Chapou à Cahors), nous avons inauguré l’exposition « L’Europe, rêve et réalités », en présence de Maurice Faure, de l’historien Etienne Baux, et du président du Conseil général, Gérard Miquel. Cette exposition réalisée par « Vivre en Europe » met en perspective cinquante ans d'histoire européenne et sera présentée dans tous les collèges du département au cours des prochains mois, afin de commémorerle Traité de Rome.
A la suite de cette inauguration officielle, Maurice Faure, qui préside aujourd'hui le Comité d'honneur du 50ème anniversaire du Traité de Rome, est allé à la rencontre de jeunes Lotois. C’est aux collégiens de 3ème du collège Gambetta qu’il a réservé sa première
sortie officielle. Ce fut l’occasion d’un échange nourri et d’un débat très vivant entre ces jeunes Européens et cet acteur majeur de l’idée européenne.
Est-il besoin de rappeler la parcours exemplaire de Maurice Faure. Agrégé d’histoire et de géographie, docteur en droit, Maurice Faure a exercé plusieurs fois les fonctions de ministre. Il a également été député et sénateur du Lot, président du Conseil général du Lot, et maire de Cahors.
Un bref rappel sur la signature du traité de Rome :
C’est le 25 mars 1957, à Rome, que la France, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Italie ont fondé la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (EURATOM). Parmi les signataires, entre le ministre des affaires étrangères français de l’époque Christian Pineau et le chancelier allemand Konrad Adenauer, se trouvait Maurice Faure (le plus jeune de l’assistance). Européen convaincu, il avait participé très activement à l’élaboration du Traité de Rome, en tant que secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.
Le jour de la signature du traité, le chef du gouvernement, Guy Mollet, a donc insisté pour céder sa place à Maurice Faure en raison du rôle décisif qu’il avait tenu lors des négociations.
Commentaires